La ville légendaire, qui est née, selon les statistiques généralement acceptées, en 782 av. e. a été fondée par le roi de l'ancien état d'Urartu Argishti I en tant que forteresse d'Erebuni. Selon la légende, 6 000 prisonniers ont travaillé à la construction de fortifications, les restes de certains d'entre eux peuvent être contemplés aujourd'hui. L'histoire longue et courageuse du peuple arménien se reflète dans les majestueux monuments d'architecture et d'art d'Erevan. La ville de tuf gris et rose conquiert par sa beauté une fois pour toutes. Il faudra beaucoup de temps pour voir tous ses sites, mais nous vous dirons ce qu'il faut voir à Erevan en une journée par vous-même.

Complexe des Cascades

L'un des objets monumentaux grandioses devenus un symbole – le complexe Cascade présente un grand intérêt pour les touristes, malgré l'achèvement complet de sa construction. Le projet de ce bâtiment vraiment unique a été développé au début du siècle dernier par l'académicien en architecture Tamanyan, dont le nom est imprimé dans la sculpture et le nom de la rue.

En fait, il s'agit d'un bâtiment majestueux, des deux côtés duquel des marches descendent vers la place, décorée de parterres de fleurs lumineuses et de fontaines pittoresques. Un obélisque de 50 mètres “Revived Armenia” est installé au-dessus de la Cascade. La construction, interrompue par le tragique conflit du Karabakh, se poursuit désormais. Il a été décidé d'ouvrir des pavillons d'exposition, des cafés et des restaurants à l'intérieur des locaux. Mais même sous une forme inachevée, la visite de la Cascade sera un événement inoubliable.

Musée Matenadaran

Toutes les capitales ne possèdent pas un musée tel que le Matenadaran, qui possède des raretés inestimables sous forme de manuscrits anciens (17 000 textes manuscrits et 13 000 documents divers). Jusqu'en 1920, les raretés se trouvaient au monastère d'Etchmiadzin et, en 1959, elles ont été transférées au musée ouvert, qui est devenu, en substance, l'Institut de recherche sur les antiquités. Les premiers livres imprimés en arménien (XVe-XVIIIe siècles), les manuscrits multilingues (2 000 exemplaires), les textes manuscrits en arménien (13 000), dont des ouvrages d'histoire, de géographie, de philosophie et de médecine, y ont trouvé leur place.

Dans le musée-institut, vous pouvez vous familiariser avec les travaux d'anciens scientifiques d'autres pays traduits en arménien, voir des exemples d'écriture de l'état d'Urartu. Matenadaran, dont le nom est traduit par “dépôt de livres”, est d'une grande importance dans l'étude du patrimoine culturel et historique de l'Arménie, de la Transcaucasie, des peuples du Proche et du Moyen-Orient. La vue sur le bâtiment du musée, créé dans le style de l'architecture arménienne des XIIe-XIIIe siècles, ainsi que sur les monuments sculpturaux du fondateur de l'écriture arménienne M. Mashtots et d'autres personnalités exceptionnelles de la science et de la culture du passé sont impressionnantes.

Mémorial Tsitsernakaberd

Probablement chaque habitant conscient de la planète connaît le terrible fait du génocide sans précédent du peuple arménien en 1915, qui a choqué le monde entier avec la cruauté des Turcs. Le Mémorial de Tsitsernakaberd érigé au sommet d'une colline dans le parc du même nom est devenu le symbole du triste souvenir d'une tragédie sans précédent. Le Monument aux victimes innocentes consiste en un majestueux mausolée rond divisé en 12 pylônes, dont chacun représente une province de la Turquie moderne. La flamme éternelle brûle toujours à l'intérieur du bâtiment.

Le sommet du mausolée est couronné d'un obélisque en forme de pic de 40 mètres, divisé en 2 parties, symbolisant la division du pays en Arménie occidentale et orientale. L'obélisque est un signe confirmant la renaissance des Arméniens. Une allée funéraire de sapins a été posée jusqu'au Mémorial, plantée par des représentants de la politique et de la culture de différents états qui viennent ici en visite officielle. Tsitsenrnakabed est un lieu de pèlerinage non seulement pour les Arméniens, mais aussi pour les personnes de diverses nationalités.

Monument “Mère Arménie”

L'un des objets sacrés est le Mémorial «Mère Arménie», qui a immortalisé la mémoire des exploits militaires du peuple arménien et est devenu un symbole de son courage et de sa force. Le monument de 54 mètres s'élève sur une colline de Victory Park en ligne droite avec l'avenue centrale de la ville nommée d'après M. Mashtots. Jusqu'en 1962, une statue de Staline se dressait sur un puissant piédestal tapissé de tuf noir. Après son démantèlement (1967), une statue symbolique de la “Mère Arménie” a été installée à la place.

La sculpture majestueuse et solennelle en forme de silhouette élancée d'une femme, une épée à la main, qu'elle cache dans un fourreau, est devenue un symbole d'espoir pour le monde. Mais aux pieds de la “mère” se trouve un bouclier en signe de volonté de défendre le pays en cas de danger. Conçue par l'architecte Harutyunyan, la statue expressive est en cuivre ciselé, ce qui garantit la noble durabilité du monument. Aujourd'hui, diverses armes sont installées autour du Monument, et devant celui-ci, la Flamme Éternelle brûle sur la tombe du soldat inconnu et le Musée du Ministère de la Défense arménien est ouvert.

Musée du génocide arménien

Le musée du génocide a été ouvert dans la zone du mémorial de Tsitsernakaberd. Un bâtiment de 2 niveaux a été créé en sous-sol, dont les expositions éclairent l'histoire inhumaine du génocide arménien par les autorités turques. Le musée, situé sous terre, personnifie la tombe, et les salles intérieures du 2e niveau en forme de cercle symbolisent les cercles de l'enfer. Il est impossible de regarder les pièces lugubres du terrible musée, illustrant les tourments inhumains qui ont frappé les malheureuses victimes des monstres ottomans, sans frisson et «chair de poule ».

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3 salles du palier supérieur présentent les causes et les préparatifs du génocide à travers des photos et des documents authentiques. Ici, vous pouvez vous familiariser avec les documents sur la condamnation de l'atrocité turque par les organisations politiques et publiques internationales. La 4e salle, située à l'air libre, est remplie de 12 blocs de granit, sur lesquels sont inscrits les mots de condamnation du génocide tirés des déclarations de personnalités célèbres du monde. Le niveau inférieur du musée est une sorte d'archive de preuves documentaires de la tragédie, une bibliothèque, des salles d'étude, une salle de réunion.

Mosquée Bleue

Il est impossible d'ignorer la construction non traditionnelle pour les Arméniens de la mosquée perse, surnommée la Bleue par le peuple pour la couleur de son dôme et des citations du Coran, écrites sur ses murs avec de la peinture bleue. Le bâtiment d'une beauté inhabituelle incarne l'histoire de l'Arménie, ses relations avec l'Iran (Perse). Église islamique du XVIIIe siècle survécu aux années soviétiques, grâce à l'initiative du poète arménien E. Charents, qui proposa de faire de la mosquée un objet neutre en y organisant un musée d'histoire.

Aujourd'hui, ce magnifique monument architectural est très apprécié des habitants et des touristes d'Erevan et joue le rôle de centre culturel, symbole des liens amicaux entre chrétiens et musulmans. Les droits légaux sur la mosquée pendant 99 ans appartiendront à l'ambassade d'Iran en Arménie par décision du gouvernement arménien. La beauté orientale de la décoration de la “Mosquée Bleue” plaît toujours à l'œil de tous les visiteurs.

Forteresse Erebuni

Les ruines de l'ancienne ville-forteresse d'Erebuni, qui servaient à l'époque préhistorique de résidence au roi Argishti I, sont aujourd'hui un musée en plein air, la mère d'Erevan. Sa connaissance donne une image complète du niveau de développement de la société sur le territoire de l'Arménie BC. Les résultats des fouilles archéologiques ont établi avec précision la date de fondation de la forteresse (782), comme en témoigne le cunéiforme découvert, qui, en fait, était le document officiel de la “naissance” d'Erebuni. La visite de cet objet étonnant est une immersion fascinante dans l'architecture, la peinture, la culture et la vie des habitants d'Urartu.

Voici les vestiges d'un luxueux palais royal, des temples, diverses salles avec des traces de riche décoration. La disposition de la forteresse créée par les scientifiques permet de déterminer en profondeur la disposition de toutes les fortifications et de restaurer leur aspect d'origine. En regardant les murs puissants en briques d'argile, les peintures complexes avec des ornements complexes sur les fresques survivantes, on ne peut pas croire que tout cela a été créé il y a près de 3 000 ans. Les fouilles se poursuivent et nous révèlent de nouveaux secrets de l'antiquité, frappant l'imagination avec virtuosité et technique de travail.

Place de la République

Place principale de la ville, qui a une forme assez inhabituelle d'ovale et de trapèze reliés les uns aux autres, la place de la République est le centre de magnifiques bâtiments le long de son périmètre, dont chacun est une véritable œuvre d'art de l'architecture. Tout le monde sait probablement que les principaux matériaux de construction sont le tuf naturel blanc, rose, noir et le basalte. C'est à partir de ces belles roches que la place environnante est construite. République 5 bâtiments: Chambre des ministères, Maison du gouvernement, Bureau de poste central, Hôtel Marriott Armenia et Musée historique d'Arménie.

Il est impossible de ne pas admirer les étonnantes arches, colonnes, élégantes décorations ornementales sculptées dans le style national sur leurs façades. Le socle de basalte gris souligne l'harmonie captivante du tuf multicolore, rendant les bâtiments incroyablement beaux. L'auteur du projet, l'architecte Tamanyan, a consacré plus de 20 ans à la conception de ce véritable lieu sacré de la ville. Maintenant carré. Republics est l'une des plus belles places du monde, où 2 époques se rencontrent – une modernité lumineuse et un passé inoubliable.

Musée historique national d'Arménie

Place d'honneur sur la place. La République appartient au Musée national de l'histoire de l'Arménie, situé dans la moitié de l'un des bâtiments monumentaux (la seconde moitié est la galerie d'art). Fondé en 1921, le Musée renouvelle constamment ses collections avec de nouvelles expositions et peut à juste titre s'enorgueillir d'artefacts uniques (400 000 exemplaires) illustrant les périodes les plus diverses de l'évolution historique du pays. 5 départements thématiques: archéologie, ethnographie, numismatique, histoire architecturale et historique et moderne – contiennent un vaste matériel visuel et informatif qui donne une image complète des étapes de la formation de l'État.

La collection la plus riche du département archéologique est représentée par des objets en bronze, céramique, or et argent produits avant JC. L'exposition des découvertes lors des fouilles d'Urartu – divers types de navires, des récipients pour stocker le vin et le grain, des échantillons d'armes et des textes cunéiformes sur la pierre, des sculptures en bronze et même des équipements militaires du roi Argishti. Chaque département du musée possède dans son arsenal des raretés précieuses, extrêmement intéressantes à voir.

Fontaines chantantes

La décoration incontestable de la place. Républiques – une synthèse organique de jets d'eau, de lumière et de musique “Singing Fountains” fascine par sa beauté tous ceux qui (surtout le soir) se trouvent à proximité. L'apparition de ce miracle de l'ingénierie ici est le mérite de talentueux designers enthousiastes qui, pour la première fois en URSS, ont créé une «fontaine chantante» selon le modèle allemand il y a plus de 50 ans. Il y a quelques années, les fontaines ont subi une restauration et une modernisation, et sont devenues encore plus belles.

Des jets d'eau, se balançant doucement, descendant et montant au rythme d'une musique multi-genre et des couleurs changeantes du rétro-éclairage, créent un spectacle vraiment magique et enchanteur. Chaque soir, pendant la saison des fontaines, des foules de touristes et de locaux se rassemblent autour d'eux, profitant d'une contemplation vraiment magnétique. Les créateurs des fontaines chantantes ont très bien choisi l'arrière-plan – le bâtiment majestueux du Musée historique national.

Place Charles Aznavour

Le nom du célèbre chansonnier français d'origine arménienne, Charles Aznavour, a été donné à la place, apparue il y a longtemps à Erevan selon le plan de Tamanyan. Désormais, les principales institutions culturelles de la capitale sont situées le long de son périmètre: le théâtre de Moscou, le théâtre dramatique. Stanislavsky, Maison des Artistes. Chacun d'eux occupe un magnifique bâtiment dans le style de l'architecture nationale, véritable décoration de la place. Son centre est marqué par la pittoresque fontaine “Signes du Zodiaque” (1983).

Les sculptures symboliques expressives (12) encadrant la coupe sont très pittoresques. Le nom du chansonnier préféré de tous, Aznavour, a été donné à la place en 2001, lorsqu'il est venu célébrer le 10e anniversaire de l'indépendance de la république. Il a même sa propre “Avenue des Stars”, fondée en 2010. Les premiers à être honorés d'y être capturés étaient les célèbres cinéastes arméniens. Une étoile portant le nom d'Aznavour en sa présence a été inaugurée en 2013 après la restauration de la place. Les citoyens et les touristes aiment visiter cet endroit intéressant et magnifique.

Usine d'eau-de-vie “Ararat”

Le célèbre symbole de l'Arménie – le cognac Ararat, dont la popularité n'est pas inférieure aux marques mondiales de cette boisson noble, est produit depuis 1887. Au cours de la longue histoire de son existence, l'usine de fabrication a reçu des médailles lors d'expositions internationales de cognac plus plus d'une fois. Aujourd'hui, l'entreprise d'élite est située dans un magnifique bâtiment monumental équipé d'équipements de haute technologie et fait partie de la célèbre société française Pernod Ricard Group.

Les produits de l'usine de brandy Ararat sont très demandés par les connaisseurs et les amateurs de la boisson légendaire. En visitant l'usine, les touristes ont la possibilité de se familiariser avec sa riche histoire, de voir visuellement le processus de production de cognac et de goûter plusieurs types de boisson. En face de l'usine se trouve l'usine de vin et de cognac “Noy”, dans le musée dont l'histoire du développement de la production de brandy arménien est clairement présentée. Dans un petit magasin d'entreprise à l'usine, vous pouvez acheter n'importe quelle sorte de cognac Ararat dans une belle bouteille.

zoo

Il y a un objet dans la capitale de l'Arménie, dont la ville peut être fière à juste titre en raison de son organisation unique. Il s'agit d'un zoo créé dans l'année d'avant-guerre (1941) du côté nord-est et occupant 25 hectares du territoire pittoresque du zoo. La singularité de l'organisation du maintien de la faune locale est la proximité maximale du mode de vie des animaux et des oiseaux avec l'habitat sauvage. Il est basé sur le principe de “l'obtention de nourriture”, lorsque l'un ou l'autre animal est contraint d'effectuer des mouvements similaires à ceux caractéristiques d'un mode de vie libre.

Par exemple, un ours reçoit des glaçons avec des fruits et légumes surgelés ; tigres – accrochez des morceaux de viande; d'autres grands félins sont “emballés” avec de la nourriture dans des boîtes en carton afin qu'ils puissent travailler dur pour obtenir de la nourriture. Cela rend les habitants du zoo actifs et “joyeux”, et regarder leur “repas” est un spectacle fascinant. Il est particulièrement intéressant de visiter le zoo pendant les vacances, lorsque de véritables spectacles avec animation, spectacles de marionnettes, spectacles de clowns et de dresseurs sont organisés ici. Sur le territoire du zoo, il y a des sculptures inhabituelles créées par des enfants à partir de bouteilles en plastique et d'autres déchets.

parc des amoureux

Sur l'avenue du maréchal Baghramyan, il y a un endroit préféré des habitants d'Erevan – le parc des amoureux, qui a reçu un nom si romantique il n'y a pas si longtemps (1995).Le parc existe ici depuis le 18ème siècle, entourant la chapelle et l'ancien cimetière adjacent. À l'époque soviétique, il s'appelait le jardin Pouchkine, où, selon une vieille tradition, les couples amoureux venaient et continuent de venir à un rendez-vous. C'est pourquoi le parc, dont l'aménagement paysager ravit par sa beauté, a été officiellement rebaptisé.

Des allées confortables, un charmant lac artificiel, des étangs pittoresques, une mini-cascade, de nombreuses pelouses fleuries, des arbustes d'ornement, des pelouses vertes, des sculptures intéressantes créent une image magnifique à ne pas manquer. Après une reconstruction solide (2008), un café d'été et un amphithéâtre sont apparus ici, où se déroulent des concerts, des réunions solennelles et des célébrations. Le symbole romantique du Parc des Amoureux est une statue expressive du poète lyrique G. Emin.

Musée de la maison de Sergei Parajanov

L'ouverture de la Maison-Musée du célèbre réalisateur Sergei Parajanov en 1991 est un fait étonnant, confirmant à quel point le peuple arménien honore sacrément la mémoire de ses grands frères. Parajanov, un créateur incroyablement talentueux, un génie de l'art, un Arménien de nationalité, qui n'a jamais vécu en Arménie, a légué toutes ses œuvres artistiques à la patrie de ses ancêtres. L'artiste, réalisateur, sculpteur, musicien, combattant pour la liberté d'expression, dont le nom a été donné à l'une des planètes, est décédé à Erevan en 1990.

Le musée a commencé à être créé du vivant du génie, en 1988, tragique pour l'Arménie par un terrible tremblement de terre, il a donc été ouvert après la mort de Parajanov. Les organisateurs ont essayé de recréer véritablement l'intérieur de la maison du réalisateur à Tbilissi, pour présenter ses effets personnels. Mais les principales pièces du musée sont les créations d'un artiste hors pair: dessins, collages, croquis de longs métrages, poupées, céramiques (600 exemplaires). Les 2 salles commémoratives contiennent des photos, des documents, des critiques de critiques et de contemporains, des lettres et d'autres témoignages de la vie brillante et difficile de la plus grande figure du cinéma et de l'art.