Non loin de la frontière russo-finlandaise, à 136 km de Saint-Pétersbourg, se trouve l'ancienne Vyborg. Fondée en 1293, au cours de son histoire séculaire, elle a réussi à être suédoise, russe,
finlandaise et après 1944 – soviétique. Un passé si coloré de la ville se reflète dans son apparence moderne. Ici, d'anciennes fortifications coexistent avec des colonies vikings et le seul château médiéval de Russie, tandis que des bâtiments impériaux coexistent paisiblement à côté de bâtiments de la période soviétique.
Tour de l'hôtel de ville
Il est situé sur la rue Vyborgskaya et a été préservé depuis l'époque de la ville suédoise médiévale. Couverte d'un toit en tuiles, une structure quadrangulaire en blocs de granit, construite dans les années 70 du XVe siècle, faisait partie d'un mur de forteresse de 2 kilomètres de long. Au fil des ans, le but de la tour a changé plusieurs fois. Érigée en bastion défensif, elle perd à la fin du XVIe siècle ses fonctions de protection et est mise à la disposition de la magistrature.
Depuis que le bâtiment est devenu la propriété du gouvernement local, il s'appelait la tour de l'hôtel de ville. Les armes et armures des citadins y étaient conservées. Au XVIIe siècle, le destin de l'édifice change à nouveau: le clocher de la cathédrale du monastère dominicain s'installe dans les murs de pierre. En 1940, à la toute fin de la guerre de Finlande, une bombe frappe la tour et la prive de son dôme pointu. Les travaux de restauration ont commencé en 1952, la dernière grande restauration ayant été achevée en 2018.
La tour de l'hôtel de ville, comme de nombreux autres bâtiments historiques de la ville, fait partie du musée-réserve uni de Vyborg. Actuellement, au dernier étage, il y a une exposition montrant des raretés des XVIIe-XIXe siècles trouvées par des archéologues dans une structure ancienne. Depuis les immenses fenêtres de la chambre offre une belle vue sur les environs.
Église de Hyacinthe
Il y a un bâtiment gothique en pierre d'apparence discrète sur la rue Vodnaya Zastava. Créée au XVIe siècle comme école monastique, elle fut reconstruite un siècle plus tard pour les besoins de l'assemblée noble et prit le nom de Maison des Chevaliers. En 1799, le bâtiment revint sous l'aile de l'Église catholique et, à l'époque soviétique, une école d'art pour enfants et une galerie d'art se trouvaient dans ses murs.
Aujourd'hui, il y a un musée dans l'église de Hyacinthe. Sa collection comprend des artefacts, des objets de la culture catholique et des objets découverts lors de fouilles archéologiques menées à proximité des anciens murs de la forteresse. Les parties les plus intéressantes de l'exposition sont la chambre de torture interactive et la salle des restes de navires suédois remontés du fond du golfe de Finlande. Il y a aussi une salle de taxidermie où vous pouvez voir le rare homard farci, le manchot royal et le castor du Canada.
Les enfants aiment particulièrement visiter l'une des expositions, car ses expositions ne s'empoussièrent pas derrière les vitres. Tout ce qui est présenté dans la Salle des Chevaliers – vêtements, armures, armes, objets de la vie quotidienne – peut être touché et, si désiré, essayé.
Dans les anciens murs, il est si facile de se sentir comme un guerrier intrépide ou une belle dame. Et les gardiens du complexe vous aideront à mettre la tenue que vous aimez, vous raconteront la vie d'autrefois et répondront à toutes les questions des invités curieux.
Tour de l'horloge
Le bâtiment en pierre de la rue Krepostnaya est familier à beaucoup du film “Sannikov Land”. La tour, dominant les bâtiments des quartiers médiévaux, est apparue à Vyborg au début du XVe siècle comme clocher attenant à l'église catholique. L'initiateur de la construction était le pape, qui a appelé les habitants à apporter une contribution réalisable à la construction de l'église.
En 1600, le beffroi se dote d'une horloge à sonnerie, après quoi il est surnommé la Tour de l'Horloge. Le destin du bâtiment ne peut pas être qualifié de facile: au cours de sa vie, il a survécu à plusieurs incendies et a été reconstruit plus d'une fois. Le feu n'a même pas épargné l'horloge. En 1848, ils installent de nouveaux cadrans et un mécanisme équipé de deux poids pesant 8 et 12 livres. Il fonctionne toujours correctement à ce jour, ayant survécu aux bombardements de 1940.
Jusqu'à récemment, les touristes, après avoir surmonté plusieurs volées d'escaliers raides, pouvaient monter au niveau supérieur de la tour, où se trouvait la terrasse d'observation. Outre le panorama de la ville, les voyageurs ont pu découvrir les «entrailles» du bâtiment historique: des inscriptions laissées sur les murs par des restaurateurs d'époques révolues, et des poids qui mettent en mouvement le mécanisme d'une vieille horloge. Aujourd'hui, l'un des sites emblématiques de Vyborg est fermé pour reconstruction.
Tour ronde
Un autre monument de l'architecture médiévale – la Tour Ronde – orne la Place du Marché. Cette attraction est apparue au milieu du XVIe siècle et était un élément d'une structure défensive située à 17 mètres du mur de la forteresse. Les dimensions du bastion sont impressionnantes: un bâtiment de 3 étages d'un diamètre de 21 m avait de puissants murs de 4 m d'épaisseur.
En 1710, lorsque la ville suédoise tombe sous les assauts de l'armée russe, la tour est surnommée «Petrovskaya ». Parmi les gens, le bâtiment, qui a perdu sa fonction de protection et s'est transformé en entrepôt d'arsenal (et plus tard en grange pour le bétail errant), s'appelait «Tolstoï Catherine».
En 1922, grâce à l'architecte Uno Ulberg, un restaurant a été ouvert dans le bâtiment, célèbre pour son intérieur gothique et ses peintures murales sur des thèmes historiques. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la cuisine de campagne finlandaise était située dans les locaux de la tour.
Dans l'après-guerre, la tour a changé plusieurs statuts, ayant été à la fois un entrepôt de pharmacie et une fiducie de restauration publique. Après la restauration en 1976, un bar a été ouvert au premier étage, et un restaurant a occupé les deuxième et troisième étages, dont les salles recréent l'atmosphère d'une taverne médiévale.
Musée-réserve “Yalkala”
À 85 km de Vyborg, entre les lacs Bolchoï Simaginskoe et Long, se trouve une île de forêts denses de conifères et de silence – la réserve “Yalkala”. Cette région est connue non seulement pour son relief relique et la diversité de sa flore et de sa faune. En août 1917, ici, dans la maison de la famille Parviainen, Lénine se cachait du gouvernement provisoire.
L'attraction principale de Yalkala est le complexe historique et ethnographique, qui a ouvert ses portes en 1940, immédiatement après la fin de la guerre soviéto-finlandaise (d'hiver). Initialement, sa collection était entièrement consacrée à l'époque de la dernière clandestinité de Lénine.
En 1993, l'exposition, qui raconte l'histoire du chef du prolétariat mondial, a été remplacée par une exposition présentant la vie de la population de l'isthme carélien. Les objets exposés – objets d'intérieur, ustensiles, vêtements, documents d'archives et photographies – sont hébergés dans un ancien immeuble résidentiel construit à la fin du XIXe siècle.
Non loin de l'édifice, parmi les pins géants, se dresse un rare monument représentant Lénine et Staline côte à côte. L'auteur des figures en bronze, dont le poids total dépassait une tonne, est le sculpteur Matvey Manizer. De plus, sur le territoire de la réserve, il y a un petit temple blanc comme neige, érigé en 2011 à la mémoire de ceux qui sont morts pendant les guerres et les catastrophes sur l'isthme de Carélie.
Musée d'archéologie sous-marine
L'un des objets les plus insolites – le seul musée d'archéologie sous-marine de Russie – se trouve dans la poudrière du bastion suédois Panzerlaks, construit au XVIe siècle. La collection, hébergée dans cinq salles du bâtiment en pierre, comprend des objets récupérés au fond de la baie de Vyborg lors de l'expédition de 20 ans “Mémoire de la Baltique”.
Les plongeurs autonomes travaillaient dans les conditions les plus difficiles: la visibilité tendait à être nulle et la température de l'eau ne dépassait pas +8°C. En entrant, les visiteurs sont accueillis par un canon rouillé de 24 livres. Selon la plaque signalétique, cette arme redoutable jusqu'en 1999 reposait à une profondeur de 23 mètres de la mer Baltique.
L'exposition de la première salle informe les visiteurs de l'avancement des travaux archéologiques sous-marins. Ce thème est poursuivi par les expositions de la deuxième salle, où sont rassemblées les premières trouvailles des chercheurs: des fragments du navire suédois Lovisa Ulrika. Le reste des salles expose les restes de navires qui ont coulé pendant la guerre russo-suédoise à la fin du XVIIIe siècle.
L'essentiel de la collection est constitué de cartes militaires, de documents d'archives, d'armes et de munitions: boulets de canon, bombes, chevrotines. La collection est complétée par des éléments de coques de navires morts dans les eaux de la baie de Vyborg.
Musée militaire de l'isthme de Carélie
Situé dans la rue Krepostnaya, où se trouvaient auparavant des casernes militaires, le musée de l'isthme carélien est aujourd'hui ouvert – un petit terrain entre le lac Ladoga et le golfe de Finlande. Cette région a survécu à 124 guerres, dont les batailles soviéto-finlandaises de 1939-1944 ont été les plus sanglantes. L'exposition, créée sur la base de la collection privée de Bair Irincheev, l'inspirateur idéologique et directeur du complexe, leur est dédiée.
Les expositions accueillent les visiteurs avant même d'entrer dans le bâtiment. Un char T-26, un véhicule blindé de transport de troupes, un avion MIG-19 et un canon D-44 ont été placés sur un petit terrain de parade. Parmi les objets exposés figurent des objets directement liés aux guerres soviéto-finlandaises: mitrailleuses, mitrailleuses, équipements, livres, photographies, cartes, fragments d'intérieurs. Vous pouvez essayer des uniformes et tenir des maquettes d'armes entre vos mains.
La deuxième partie de l'exposition est installée dans une immense salle, qui servait autrefois de cantine aux cadets, et est désormais occupée par un diorama recréant l'un des épisodes de la Guerre d'Hiver. Bien qu'il soit difficile d'appeler cet espace 3D un diorama au sens classique.
Ceux qui entrent dans les locaux se retrouvent sur un “champ de bataille”, dont un bord est occupé par des positions soviétiques, et l'autre par des positions finlandaises. La part du lion des armes, des uniformes et des objets a été trouvée sur le site de véritables batailles. Les mannequins astucieusement fabriqués ressemblent à des soldats vivants.
Musée du Chocolat
“Vyborg en chocolat” – c'est ainsi que vous pouvez appeler l'exposition du complexe, qui occupe une ancienne poudrière de la rue Sturma. Le bâtiment lui-même est déjà une valeur historique. L'initiatrice de la création de la structure, qui fait partie du système de fortification, était l'impératrice de Russie Anna Ioannovna. C'est elle qui a ordonné l'érection de bastions défensifs, appelés plus tard le Kronverk de Sainte-Anne.
Ici sont rassemblés les objets les plus intéressants de la ville en chocolat belge. L'exposition s'ouvre sur une maquette du château de Vyborg. L'attraction populaire est située près de la cathédrale, de la tour de l'horloge et de la tour ronde. Les organisateurs de l'exposition n'ont pas ignoré les armoiries, symbole et premier sceau de la ville.
D'un endroit aussi “doux”, il est difficile de repartir les mains vides. Il y a une boutique sur le territoire, dont les comptoirs regorgent de divers bonbons faits à la main, de pain d'épice et de collations. De plus, il y a un petit café confortable où les clients sont invités à déguster du thé, du café ou du chocolat chaud. Et ceux qui ne sont pas indifférents à l'art de la confiserie peuvent participer à une classe de maître sur la fabrication d'un dessert parfumé.
Centre d'exposition “Ermitage – Vyborg”
En 1930, un bâtiment moderne de trois étages est apparu au-dessus des murs de Panzerlax, dont l'architecte était l'architecte finlandais Uno Werner Ulberg, qui vit à Vyborg. L'aile droite de la structure était occupée par les salles de classe de l'école des arts pour enfants, l'aile gauche – par le musée d'art. La collection de ce dernier comprend des peintures de peintres finlandais et russes: H. Simberg, A. Gallen-Kallela, I. Repin, I. Aivazovsky.
À la suite d'un incendie en 1941, le centre a été gravement endommagé. Le bâtiment, restauré après la guerre, était utilisé pour des besoins loin d'être culturels: les locaux abritaient une auberge, puis une antenne de l'Institut Lengrazhdanproekt. Au début du 21e siècle, il a été décidé de redonner au bâtiment son aspect d'origine et sa véritable destination. En 2003, l'école d'art a été ouverte ici, et sept ans plus tard, le complexe a repris ses travaux.
Aujourd'hui, l'ermitage de Vyborg présente des peintures, des sculptures, des tapisseries, des costumes nationaux, des photographies, des céramiques et des porcelaines. Le complexe dispose d'un centre éducatif équipé d'équipements de projection modernes, de festivals, de conférences, d'excursions et d'expositions temporaires consacrées à l'art européen et russe.
Maison-musée de V. I. Lénine
À la périphérie de la ville, dans la rue Rubezhnaya, se trouve une maison en rondins construite à la fin du XIXe siècle. Le bâtiment discret, caché parmi de nombreux bâtiments de cinq étages du même type, est associé au nom de Lénine. C'est ici qu'en octobre 2017, Vladimir Ilitch a passé deux semaines à se cacher de la persécution du gouvernement provisoire.
Le chef du prolétariat mondial était caché par les membres du mouvement ouvrier finlandais, les épouses Luyuli Maria et Juhani Haikonen-Latukka. En mémoire des jours du métro, un musée a été ouvert en 1958, situé dans la maison de la famille Haikonen-Latukka. La base de son fonds est constituée de matériaux dédiés aux propriétaires de la maison et aux activités révolutionnaires de Vladimir Ilitch à Vyborg.
Outre des lettres, des documents et des photographies d'archives, la collection comprend des objets personnels, ainsi que des objets d'intérieur authentiques. Vous pouvez vous familiariser avec les expositions de la Maison de Lénine par vous-même ou dans le cadre d'un groupe d'excursions. Les employés accordent une grande attention au travail avec les enfants.
Pour les jeunes visiteurs, plusieurs programmes interactifs ludiques et pédagogiques ont été développés, tels que “Petit Ethnographe”, “Noël demain”, “Je veux apprendre !”, “Trésors et chasseurs de trésors”.
Maison de la Guilde des marchands du Saint-Esprit
Le titre honorifique du plus ancien bâtiment civil est attribué à une maison miniature située dans la rue Vyborgskaya. Un modeste bâtiment blanc comme neige avec un toit pointu, construit de blocs de granit brut, a été construit vraisemblablement au milieu du 14ème siècle.
Initialement, le bâtiment avait deux étages, mais au fil du temps, le premier étage est devenu souterrain. Après la restauration en 1978, le monument architectural du Moyen Âge s'est doté d'un toit de tuiles. Selon les archéologues, l'ancienne maison faisait partie d'un vaste domaine, qui comprenait de nombreux bâtiments.
Au XVIe siècle, le bâtiment devient la propriété de la guilde des marchands. Un entrepôt était aménagé au sous-sol, le premier étage était destiné aux négociations et aux transactions. Au deuxième étage, les commerçants disposent de salons équipés.
Après la dernière rénovation en 1978, la Guild House est devenue le siège du club canin local. Actuellement, il y a un centre d'information touristique. Dans l'une des salles, il y a une petite exposition montrant des documents photographiques et des détails d'un intérieur de maison médiévale.
Musée-Réserve “Parc de Mon Repos”
“Ma paix” – c'est ainsi que le nom du parc paysager (et du musée-réserve à temps partiel) est traduit du français, qui est situé sur la rive de la baie de Vyborg, sur l'île de Tverdysh. Envahie par une végétation luxuriante, une superficie de 161,4 hectares fait partie de la région géographique de la Fennoscandie – le bord de crêtes de pierre d'origine glaciaire (selg), de gigantesques rochers et de sources curatives.
Le parc “Monrepos” est généreux en attraits naturels. Il y a une vallée chinoise pittoresque et la vallée de Rosenthal, des grottes mystérieuses, d'anciens mégalithes, un jardin tropiaire. Les créations des mains humaines s'intègrent harmonieusement dans le paysage unique: ponts en arc ajouré, le temple de Neptune, l'obélisque des frères Broglio, la colonne des deux empereurs, la cabane de l'ermite, le pavillon des Narcisses, la chapelle de Ludwigsburg et la sculpture du héros du héros épique carélien et finlandais Väinämöinen.
La zone forestière s'écoule organiquement dans la partie architecturale et historique de Mon Repos. L'élément dominant de l'ensemble manoir et parc créé à la fin du XVIIIe siècle est la maison principale, construite en 1783 sous le premier propriétaire du domaine, le commandant en chef de Vyborg Pyotr Stupishin. Le bâtiment classique avec des colonnes et un portique quadrangulaire est entouré par l'aile de la bibliothèque, la porte du parc et la maison du jardinier.
Cité médiévale de Svargas
Vous pouvez vous familiariser avec la vie des légendaires Vikings et en apprendre davantage sur la période de démocratie militaire dans la capitale des terres varègues – la ville médiévale de Svargas, dont le nom est traduit par “Sunny Sky”. Ce centre historique et ethnographique, où manquent tous les bienfaits de la civilisation, est situé à 16 km de Vyborg.
Le complexe en plein air grandeur nature recrée la forteresse traditionnelle des Slaves baltes des VIIIe-XIe siècles. Il n'y a pas de place pour les longues conférences du guide qui ont fait grincer des dents. Amoureux de leur travail, les employés résidant en permanence sur le territoire de Svargas prouvent dans la pratique que l'étude de l'histoire peut être intéressante et passionnante.
Le lancer de la hache, le tir à l'arc, ainsi qu'une visite de la cuisine varègue, des ateliers d'artisanat, un monnayage et une halle d'entrée attendent les hôtes de la cité médiévale. N'importe qui peut tenir des armes anciennes dans ses mains ou essayer une armure.
Les classes de maître et les visites du week-end d'une durée de 2,5 heures sont particulièrement appréciées des visiteurs. Les participants à ce programme passionnant acquerront un nouveau nom varègue, visiteront une forge et des ventes aux enchères de marchands, chasseront dans les terres de Svarlord et recevront une lettre commémorative scellée avec un sceau de cire.
Avant-poste maritime viking
L'immersion dans l'histoire est garantie par un autre centre ethnographique à ciel ouvert situé à 20 km de Vyborg. Le Viking Sea Outpost, ou comme on l'appelle aussi, le Musée sur le Rocher, est situé sur la côte du golfe de Finlande, dans le coude de la rivière Polevaya. Il y a des centaines d'années, cet endroit faisait partie de la route militaire “Des Varègues aux Grecs”.
Les traditions des marins nordiques errants ont été recréées par les organisateurs du centre historique et ethnographique. Zastava Rus est une colonie militaire temporaire du 10ème siècle. Tous les bâtiments locaux – la maison des Vikings, l'armurerie, la forge, le gril, les bains publics, le temple païen – correspondent pleinement à l'architecture du haut Moyen Âge.
Dans une ancienne colonie, vous devez regarder de manière appropriée. Ainsi, avant d'entrer dans le domaine des Vikings, chaque convive revêt les habits d'antan. Vêtus de tuniques en laine, de chapeaux de fourrure et de casques, les invités de l'avant-poste se testeront lors de compétitions, assis près d'un feu ouvert, dégustant une tarte au poisson et du jus de baies, ainsi que naviguant sur un drakkar en bois – un navire de guerre viking de 16 mètres.
Bastion Pancerlaks
Le mot “Panzerlax” en suédois signifie “coquille de la baie”. Ce nom convient parfaitement à cette partie du Hornwerk – un complexe de structures conçues pour protéger la ville des invasions ennemies venues de la mer. Construite en 1580, la forteresse se composait de trois courtines (remparts de la forteresse) et de deux bastions d'angle dont trois niveaux étaient munis de six meurtrières.
Les architectes suédois Anders Molare et Johan de Messe étaient responsables de la construction. Ce sont eux qui ont eu l'idée, grâce à laquelle les murs de pierre de l'un des bastions, Panzerlax, ont survécu pendant quatre siècles: le seul fragment survivant de la forteresse était basé sur une roche naturelle de 15 mètres. Jusqu'au début du XVIIIe siècle, le bâtiment, qui a été reconstruit à plusieurs reprises, remplissait des fonctions de génie militaire.
En 1930, un bâtiment néoclassique et fonctionnaliste est érigé au sommet du Panzerlax, qui abrite l'École d'art et le Musée d'art. Aujourd'hui, le centre d'exposition Hermitage-Vyborg est ouvert dans ses salles et la poudrière est occupée par l'exposition du Musée d'archéologie sous-marine.